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© jim avignon courtesy art's factory - paris

© evelin courtesy art's factory - paris

vue de l'expo fresh art * à la foire d'art contemporain de nîmes © art's factory - paris

© dag courtesy art's factory - paris

© cx hut courtesy art's factory - paris

© atak courtesy art's factory - paris

© anke braatz courtesy art's factory - paris

© fehmi baumbach & anke braatz courtesy art's factory - paris

© fehmi baumbach courtesy art's factory - paris

© lgx mousli courtesy art's factory - paris


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fresh art *
> regards sur la scène graphique allemande
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> exposition présentée dans le cadre d'ARTéNIM 2005
> du 23 au 26 septembre 2005
> prolongation à la galerie du 1er au 15 octobre 2005
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N'hésitez pas à nous contacter par mail >
artsfactory@free.fr
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Après avoir présenté lors de la dernière édition d’ARTéNIM, un tour d’horizon du dessin de presse contemporain, Art’s Factory propose cette année avec fresh art * un regard sur la scène graphique allemande actuelle. A travers les œuvres de 7 personnalités représentatives des années 1990/2005, l’exposition est une invitation à la découverte d’une production artistique particulièrement rafraîchissante qui puise sa source au lendemain de la chute du mur de Berlin.

Cette période charnière va en effet favoriser la rencontre entre peintres, graphistes et musiciens issus des cultures est / ouest et provoquer une émulation suscitant l’émergence de nombreux lieux culturels alternatifs. Loyers dérisoires, douceur de vivre et un certain laxisme du gouvernement – par ailleurs très occupé avec les problèmes économiques engendrés par la réunification – vont transformer Berlin en un vaste terrain de jeux pour activistes en tous genres.

Jim Avignon est l’artiste emblématique de cette période. En remettant en question les codes du marché de l’art, en exposant partout où une surface ressemblant vaguement à un mur se présente (clubs techno, hôtels désaffectés, carlingues d’avions …), tout en évitant soigneusement le circuit officiel, ce véritable guérillero graphique va rapidement sortir de l’underground et susciter de nombreuses vocations chez ses contemporains.

Sa peinture en technicolor - synthèse improbable entre expressionnisme allemand, esthétique jeux vidéos vintage et comics - est présentée pour la première fois en région. Elle côtoie à l’occasion de cette exposition inédite, spécialement montée pour ARTéNIM, les lolitas sur toile d'Evelin, les compositions graphiques très années 60 de Dag et Fehmi Baumbach, les collages autobiographiques d'Anke Braatz, la poésie empreinte de nostalgie d'Atak ainsi que les petits formats de CXHuth et LGX Mousli.

 

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quelques biographies
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> jim avignon

Pop Art, expressionnisme, comics, médias, graffitti, jeux vidéos et club culture, les influences de Jim Avignon ratissent large, ancrant directement sa peinture dans notre quotidien. A l’origine du mouvement Cheap-Art, cet activiste berlinois a toujours souhaité que ses oeuvres puissent être accessible au plus grand nombre. “Penser que l’on doit avoir un background culturel pour comprendre et apprécier l’art, je trouve ça très élitiste et démodé. Je ne suis pas un artiste dans ce sens là, je suis plutôt un témoin de notre époque ou un conteur d’histoires.”
Véritable Robin des Bois du marché de l’art, Jim Avignon obéit à une logique économique qui lui est très personnelle. “Pour une peinture qu’un particulier m’achète 200 euros, je fais payer une société 20 000 euros pour la même oeuvre. Chacun paie selon ses moyens ! “ Ses nombreuses collaborations avec des entreprises comme British Airways, Arte, Rover ou Swatch qui ont souhaité ravaler leur image en utilisant sa palette en technicolor, assurent pour une grande part la viabilité de sa démarche.

Cette stratégie lui permet de diffuser sont travail à grande échelle - plus de 10 000 oeuvres vendues depuis le début des 90's - mais aussi de financer ses nombreuses activités, et notamment celle de musicien. Unique membre de son groupe “Neoangin”, Jim a enregistré 6 cds au répertoire auto-qualifié de "loficountry" et donné des centaines de concerts.
Ses chansons, véritable prolongement musical de sa peinture, sont des petites miniatures pop excédant rarement 2mn30. Jouées avec un enthousiasme désarmant sur un synthétiseur Yamaha rudimentaire, elles sont particulièrement efficaces sur scène où Jim Avignon les interprète souvent affublé d'un masque en carton représentant selon l'humeur; un chien, un robot où un chat ... le tout en sautillant frénétiquement devant ses peintures géantes tel un personnage évadé d'une gameboy !

Hyperactif, Jim Avignon a également réalisé une série de cartoons adaptant son univers graphique pour la chaine de télé ARD, il édite un magazine annuel “Attack Delay” et entraîne dans son sillage la scène graphique berlinoise dans des dizaines d’expositions et de performances à travers le monde (Institut d’Art Contemporain de Londres, Festival Sonar de Barcelone, Club Tour au Mexique, Musée d'Art Contemporain de Jyväskylä - Finlande, Goethe Institute de Singapour ...). Actuellement installé à New York, Jim s’apprête à envahir la grosse pomme avec son habituelle énergie … à suivre !

 

> evelin

Evelin peint et dessine des comics depuis 1995. A la suite d’une réponse négative à un concours d’admission, elle décide de laisser tomber le circuit des écoles d’art pour enfin peindre ce qui lui plait, à savoir « des filles avec des barrettes dans les cheveux » ! Son univers particulièrement girlie met en scène des lolitas mi Heidi mi manga qui passent le plus clair de leur temps à jouer avec leur animal de compagnie - le fucky - un bizarre petit ourson noir qui signale son humeur avec un signe positif ou négatif affiché sur son ventre. Quand elles ne courent pas après les garçons, ces chipies aux grands yeux de biches manifestent leurs sentiments en déclamant des messages assez définitifs du type, “War is not nice”, “We love discotheque” ou encore “Kill your darlings”. A l’instar de l’enfant terrible du marché de l’art allemand, Jim Avignon - un autre habitué de la galerie parisienne Art’s Factory - Evelin est aussi DJ et musicienne. Elle joue dans les groupes Art of Kissing et Minitchev tout en gérant son propre label indépendant, le … Fucky Label !

 

> atak

"Atak fait partie d’une nouvelle génération d’artistes allemands qui relie peinture, BD et illustration. Son univers peuplé de créatures étranges et de personnages au comportement mystérieux s’apparente à un conte de fées contemporain. Les ambiances parfois sombres de ses travaux sont souvent adoucies par son inimitable poésie graphique." in Box of Wonder (catalogue), Galerie Schuster & Scheuermann, Berlin

 

> dag

Dag vit et travaille à Berlin depuis 1985. De son éducation en ex-RDA, il a conservé une certaine rigueur dans le choix des couleurs et des formes utilisées pour ses compositions abstraites. Décorateur attitré de la scène club berlinoise, son travail est omniprésent dans cette ville. Sur les flyers, les murs de soirées et bien sûr les pochettes de disques, à l’image des séries “JAZZ VIBES“ réalisées pour le label Verve ou plus récemment l’habillage du CD “The genius of Bertrand Burgalat”, compilation de titres du label Tricatel. “La musique est la source de mon travail. La naissance de mes peintures, leurs formes, leurs structures est proche de celle d’un morceau de musique (...) J’essaie de rendre le rythme visible avec le pinceau et la couleur, de rendre les drums & bass palpables.”

 

> fehmi baumbach & anke braatz

DJ occasionnelle et organisatrice de soirées, Fehmi Baumbach est également peintre et graphiste. Elle vit et travaille à Berlin. Chacune de ses peintures raconte une histoire vécue qui a pour seul témoin le décor de la pièce ou elle s'est déroulée. Des scènes d'intérieurs aux ambiances très 60's - vides de tout personnage - qui évoquent grâce aux textes directement insérés dans les compositions, la vie de l'artiste, à la manière d'un journal intime illustré. Un angle autobiographique que l'on retrouve aussi sur les collages d'Anke Braatz qui nous propose de passer une journée en sa compagnie de la douche du matin au démaquillage du soir … " Je dessine depuis toujours. Dans mon sac à main se trouve toujours un carnet de croquis. Ce qui m'intéresse le plus, c'est la vie quotidienne,les gens dans le métro, au café, à la maison. Chez moi, je découpe ces dessins pour en faire des collages à base d'enveloppes, de papiers trouvés et de bouts de factures ! "

 

> lgx mousli

Après avoir vécu aux Etats-Unis, Lgx ( Lillian en vrai ;-) vit et travaille aujourd'hui à Berlin où elle est particulièrement impliquée dans le milieu de la bande dessinée underground. Depuis 1994 elle a publiée de nombreux albums et travaille comme illustratrice pour la presse allemande. En 1998, elle créée avec Evelin " XX-Frauleinwunder " une revue collective dessinée exclusivement par des filles !

 

> cx huth

Cx Huth est né à Anklan. Il grandi à Neubrandenburg avant de s'installer à Berlin en 1983 où il va s'initier à la peinture, au dessin et à la sérigraphie. En 1989 il publie sa première bande dessinée et mène depuis une double carrière de peintre et de dessinateur en se revendiquant à la fois du comics underground et de l'art urbain.

 

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