-------------------------------------------------------------------------------------------------------- arts factory summer show -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > arts factory [ galerie nomade ] > étape 6 > du 6 au 23 juin 2007 > espace beaurepaire - 28 rue beaurepaire 75010 paris ----------------------------------------------------------------------------------------------------------- > vous souhaitez obtenir plus d'informations sur cette exposition ? > n'hésitez pas à nous contacter par e-mail > artsfactory@free.fr ----------------------------------------------------------------------------------------------------------- Ecran total pour les yeux indispensable à l’occasion du "summer show " proposé par Effi et Laurent, le toujours très actif duo à l’origine de la galerie nomade Arts Factory. Sont d'ores et déjà sur leur playlist graphique : Véronique Dorey, Atusko Ishii, Sammy Stein, Minalala, Guillaumit (moitié visuelle du duo electro Gangpol & Mit), Julien Kedryna, Martes Bathori, les collaborations de Julien Langendorff & David Ivar Herman Düne, ainsi qu’une série inédite de Daniel Johnston à l'occasion de la sortie du premier numéro des cahiers de dessins contemporains dans la marge, une toute nouvelle collection éditée par Arts Factory. Une projection permanente de courts-métrages d'animation sélectionnés par la revue Repérages viendra compléter ce plateau éclectique, prolongeant ainsi l'initiative démarrée avec graphic session/01, qui consiste à donner une visibilité supplémentaire au travail de jeunes réalisateurs dont les productions sont souvent cantonnées à des circuits de diffusion trop confidentiels. Bref une réjouissante exposition pour célébrer l’arrivée des beaux jours en naviguant peacefully entre art contemporain, illustration, graphisme … et les berges de Canal Saint-Martin, tout ce beau monde étant exposé du 6 au 23 juin dans les locaux de l’Espace Beaurepaire, en plein du cœur du 10ème arrondissement de Paris ! -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur daniel johnston -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Véritable figure culte de la scène musicale alternative américaine, admiré et soutenu par Sonic Youth, Larry Clark, feu Kurt Cobain ou encore David Bowie, Daniel Johnston est considéré comme le père putatif de l'Anti Folk et écume depuis des années les festivals plus ou moins underground de la planète, apportant avec sa candeur et ses incroyables mélodies une fraîcheur inhabituelle sur la scène musicale. Souvent assimilé à un artiste brut de la pop music - il fait face depuis l’adolescence à de sérieux troubles psychologiques ayant à la fois accéléré et perturbé son parcours créatif - Daniel enregistre ses premières chansons sur des cassettes auto produites au tout début des années 80. Il compose et dessine à ce moment là depuis de nombreuses années, notamment pour impressionner Laurie, un amour contrarié qui l’obsède depuis le lycée et qui est encore aujourd’hui un des sujets centraux de son œuvre, au coté des Beatles, Brian Wilson et Jack Kirby auxquels il voue un véritable culte. Le bouche à oreille aidant, Daniel Johnston est passé des enregistrements lofi de ses débuts à des albums proposant une production plus élaborée à l’instar de « Rejected Unknown (1999) et « Fear Yourself » (2002) . « Discovered / Covered » (2004), rassemble sur un double CD les versions originales de ses classiques, couplées à des reprises par Beck, Tom Waits ou Mercury Rev. Les compilations « Welcome to my world » (2006) et « Lost and found » (2006) ont accompagné la sortie au cinéma et en DVD du film de Jeff Feuerzeig « The Devil and Daniel Johnston » (prix du meilleur réalisateur au Festival de Sundance 2005), familiarisant ainsi une audience plus large à son univers. Salué par le monde de l’art contemporain pour son univers pictural, véritable hommage aux super héros qui ont bercé son enfance, Daniel Johnston est encore plus prolifique avec les stylos feutres qu'au piano. Comme pour ses chansons, la vie et les dessins de Daniel Johnston sont indissociables. Ses images - véritables défilés obsessionnels de Captain America, Casper le fantôme et autres blondes californiennes souvent aux prises avec des forces maléfiques - évoquent une mythologie toute personnelle qui dépasse largement le cadre individuel pour symboliser la schizophrénie de la société américaine dans son ensemble. Une société violente, à la fois puritaine et hyper sexualisée que Daniel, éternel outsider, observe et commente avec une touchante naïveté. De nombreuses expositions ont présenté son travail, citons parmi les plus récentes : « Excuse me I’m Famous » (Paris 2005 / Galerie Arts Factory) , « Daniel Johnston at the Clementine Gallery » (New-York, 2006), « Whitney Museum Biennial » (New-York, 2006). Il présente dans le cadre du « Arts Factory Summer Show » un ensemble inédit de 34 dessins spécialement réalisés pour le premier numéro des cahiers dans la marge , une nouvelle collection de recueils de dessins contemporains proposée par Arts Factory [éditions]. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur sammy stein -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Fraîchement sorti de l’Ecole de Beaux Arts de Paris (2004) Sammy Stein a rapidement imposé son univers graphique singulier dans les lieux les plus underground du circuit parisien (Arts Factory, En Marge, Lazy Dog …) où ses badges s’arrachent littéralement par centaines, mais aussi chez les commissaires d’expositions les plus exigeants ; en témoigne sa participation en 2005 à l’exposition « I still believe in miracles » au Couvent des Cordeliers, avec comme voisins de cimaises Virginie Barré, Tom de Pékin où encore Petra Mrzyk & Jean-François Moriceau. Equipes de foot surréalistes, lapins mutants, super-héros foutraques et adolescents «clumsy» composent une galerie de personnages particulièrement attachants, qui prennent corps sur de multiples supports (tirages numériques, badges, wall stickers, t-shirts …) . -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur atsuko ishii -------------------------------------------------------------------------------------------------------- D'origine japonaise et installée à Paris depuis 1995, Atsuko Ishii compose de merveilleuses petites gravures avec douceur, poésie et légèreté. Repérée notamment au salon Jeune Création à Paris, Atsuko expose en galerie depuis 1996, au Japon, en Allemagne et en France. Auteur de plusieurs livres d'artistes, elle publie certaines de ses délicates eaux-fortes dans la presse féminine et s'affiche parfois sur les vêtements d'Isabel Marant. Un univers onirique, où les figures flottent, libres de toute attache narrative, pièces détachées de récits piochées au gré de la fantaisie d'une artiste à découvrir. Atsuko a tout récemment illustré le livre de Marie Saint Dizier " Le rire expliqué aux petits curieux " paru aux éditions Syros ... -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur véronique dorey -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Coloriste très demandée dans le milieu de la bande dessinée - elle a notamment mis en couleurs sous son pseudonyme Ruby certains albums de Frank Margerin, Nicolas de Crécy ou encore le «Monsieur Jean» de Dupuy-Berbérian - Véronique Dorey cachait depuis des années dans ses cartons à dessins d’hallucinantes pépites graphiques. A la faveur d'une première exposition à l'Arts Factory en mai 2005, ses minutieuses acryliques sur papier sont enfin sorties de l’atelier, révélant un travail diabolique de précision. Puisant les bases de son œuvre singulière dans la nostalgie des jouets de son enfance, Véronique Dorey a tout d’abord imaginé des faux packagings de boîtes de jeux mettant en scène des bébés surdoués pourchassant en toute décontraction, crocodiles, chats et autres animaux domestiques plus ou moins consentants. Ces premiers personnages ont très vite été rejoints par des conducteurs de bolides en tout genre, avant de s’effacer devant les couples légèrement névrosés de la série « A time for love ». Un ensemble de peintures qu’elle développe encore aujourd’hui où, sous l'apparente tranquillité d'un univers détournant habilement les clichés de l’american way of life se cache un humour noir des plus féroce. Véritable O.V.N.I. de la scène graphique actuelle - tant ses contemporains délaissent de plus en plus les pinceaux et les tubes de couleurs pour s’adonner aux joies de la création numérique – niché quelque part entre Chris Ware, les peintres de la scène low brow californienne et l’âge d’or de l’illustration publicitaire, l’aspect délicieusement suranné de ses compositions se trouve renforcé par un jeu de typographies à l’ancienne, entièrement «fait main», qui légende les saynètes de son petit théâtre en technicolor. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur julien kedryna -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Julien Kedryna est originaire de Metz. Il vit et travaille actuellement à Paris. Son travail, souvent teinté d'humour, est protéiforme. Il est de ceux qui aiment changer de monture selon l'endroit où les mènent leurs idées. Installations, vidéos, costumes, sculptures sont donc ainsi exploités au gré des projets. Toutefois, l'essentiel de sa pratique s'articule autour du dessin, qu'il utilise comme médium privilégié. Des dessins imaginés en ouvrant un dictionnaire, en regardant un arc-en-ciel, ou en s'intéressant aux couvertures de programmes télévisés. Le réel n'a pas prise bien longtemps une fois mâchouillé par son cerveau et recraché par ses feutres. Absurdes, dérisoires, instables, en équilibre précaire ou sûrs de leur incertitude, les dessins de Julien Kedryna posent souvent la question d'un " pourquoi " concernant leur propre existence. Son travail fait l'objet d'autoéditions mais est également publié dans divers magazines et fanzines à travers le monde. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur guillaumit -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Guillaumit vit et travaille à Bordeaux. Illustrateur et graphic designer tout terrain il réalise des illustrations ( WAD, Vice magazine… ) mais aussi de multiples animations, vêtements, peluches et performances video live. Son univers numérique - entre cartoon déviant et graphisme contemporain - est immédiatement identifiable avec ses compositions rigoureuses recyclant les sources les plus insolites : animaux non encore répertoriés, paysages à topographies secouées … Au sein du projet multimédia Gangpol und Mit, Guillaumit travaille depuis cinq ans à explorer les relations que peuvent entretenir l'image et le son en déclinant les productions de ce duo électro-ludique sur de nombreux supports (picture disc, projections ...). -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur martes bathori -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Martes Bathori serait - selon sa très officielle biographie - né au siècle dernier dans les Carpathes Transylvaniennes. A l’adolescence, mû par une curiosité bien naturelle, Martes Bathori rejoint le Danube, puis le Rhin aux contreforts du Drachenfels, où il séjourne dans diverses ruines haut perchées. On signale sa présence parmi les reptiles du jardin zoologique de Rotterdam quelques années plus tard, ainsi que dans les bâtiments abandonnés de la ligne maritime Holland-America sur la Wilhelminakade, jusqu’à ce que leur rénovation l’expulse vers la Ville des Lumières. On peut l’apercevoir parfois, ramper à la tombée de la nuit aux alentours de la gare du Nord. Son premier ouvrage, «Mister Q. VS Djakarstadt», sort aux éditions du Seuil en janvier 2004. Ce roman graphique à l’ambiance expressionniste particulièrement réussie sera suivi en 2005 de «hamgrad utopia porcina» aux Requins Marteaux. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur minalala -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Minalala (aka) Mélina Forthias vit et travaille à Bordeaux déclinant sur toutes sortes de supports son univers : éditions et autoéditions, expositions, artwork pour musiciens, sweat shirts ... Au fil de ses réalisations, Minalala a développé un vocabulaire graphique très personnel à travers une variété de styles et de techniques unies par un esprit ludique, absurde ou enfantin. Personnages typés, plages de couleur pures, assemblages géométriques, figures abstraites, jeux de citations autour d' éléments issus de la BD, de l'affiche ou du character design se combinent dans des narrations perturbées, des scènes à la sensibilité distanciée ou des montages graphiques joyeux. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > en savoir + sur julien langendorff ... -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Julien Langendorff et David Ivar Herman Düne accompagnent la sortie de leur livre "Barefoot - Bad Omen" (*) en proposant dans le cadre du "Arts Factory Summer Show" une série de dessins exécutés à deux, au cours de plusieurs sessions entre 2006 et 2007. Si l’on connaît David pour ses chansons au sein du groupe Herman Düne, ses dessins sont eux aussi très pertinents, alliant des influences puisées dans la scène comics US (Daniel Clowes, Charles Burns …) à un univers onirique des plus personnel. Julien Langendorff pour sa part n’a pas 25 ans et affiche déjà un parcours impressionnant. Soutenu par Thurston Moore du groupe indie-rock Sonic Youth et la Cinders Gallery de New-York, c’est un adepte du DIY : il dessine au stylo bic, autoédite ses recueils de dessins et expose dans les meilleurs spots dédiés à la scène graphique contemporaine (France Fiction, En Marge, la Superhost Gallery de Berlin …). Son travail - au carrefour des arts plastiques et d’une certaine forme de poésie urbaine - n’est pas sans évoquer la contre-culture des 60’s, il y catapulte une galerie de personnages en prise à des situations en apparence anodines dans un environnement perturbant, sans repères, à la lisière du fantastique. Julien a rejoint le crew des artistes de la galerie nomade Arts Factory à l’occasion de Graphic Session /01 en novembre 2006, il est également l'auteur du très beau carton d'invitation tout en papiers découpés de ce "summer show". (*) "Barefoot - Bad Omen" à paraître en mai 2007 chez Thierry Dagorn éditeur -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > les partenaires de l'exposition ... -------------------------------------------------------------------------------------------------------- -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > crédits visuels > de haut en bas ... -------------------------------------------------------------------------------------------------------- > flyer du arts factory summer show (recto) > artwork : julien langendorff > daniel johnston > sammy stein > atsuko ishii > véronique dorey > julien kedryna > guillaumit > martes bathori > minalala > julien langendorff et david ivar herman düne > flyer du arts factory summer show (verso) > artwork : julien langendorff --------------------------------------------------------------------------------------------------------

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