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© pierre la police & martes bathori courtesy art's factory - paris

© pierre la police courtesy art's factory - paris

© martes bathori courtesy art's factory - paris

© pierre la police courtesy art's factory - paris

© martes bathori courtesy art's factory - paris

© pierre la police courtesy art's factory - paris


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art's factory & la galerie lavignes-bastille présentent ...
Pierre La Police & Martes Bathori
" Un monstre a avalé nos affaires de toilette ! "
> du 30 janvier au 28 février 2004
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N'hésitez pas à nous contacter par mail >
artsfactory@free.fr
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Après Fresh Art en décembre 2002, Art’s Factory la très active galerie du 18e arrondissement dédiée à la scène graphique contemporaine, pirate une nouvelle fois la programmation de la Galerie Lavignes-Bastille et présente dans cet espace de 200 m2 une double exposition regroupant les œuvres récentes de Pierre La Police et Martes Bathori ; "Un monstre a avalé nos affaires de toilette".

Issu de la scène graphique underground, Pierre la Police commence à publier ses premiers dessins dans la presse magazine et quotidienne au début des années 90. Parallèlement aux illustrations, ses premières BD sont éditées chez Jean-Pierre Faur : "Les Praticiens de l’infernal", "Les Mousquetaires de la résurrection", ainsi que le roman-photo culte "La balançoire de plasma" réalisé avec Jean Lecointre. Dès 1999 les éditions Cornélius rassemblent dans la collection "Véridique" (4 volumes parus à ce jour) les strips satirico-surréalistes que Pierre La Police dessine pour Les Inrockuptibles.

Très vite attiré par l’image animée il réalise en 2001 la série Mini Pim Poum pour Canal + avant de revisiter quelques principes fondamentaux de l’éducation religieuse dans "La parole de vie". Une véritable saga épiscopale dont le premier épisode à également été diffusé par Canal dans le cadre de l’émission "Mensomadaire". Son oeuvre - "une ode incomparable à la junk culture, entre fascination béate et écoeurement" (*) - est peuplée de personnages mutants évoluant dans un monde absurde. Elle en dit long sur les influences supposées du jeune Pierre La Police, citons en vrac et dans le désordre : Les Envahisseurs, Blek Le Roc, Maciste VS Godzilla, Bruce Lee, Starsky & Hutch …

(*) Jean-Pierre Mercier - Hors série Beaux Arts Magazine - 2003

Omniprésent dans les médias (Libé, Les Inrocks, Epok, Bang, Beaux-Arts, mais aussi pochettes de disques et courts-métrages), courtisé par le milieu de l’art contemporain qui voit en lui un Raymond Pettibon à la française (l’humour en plus …), Pierre La Police cultive un mystère soigneusement entretenu. "L’anonymat est quelque chose qui me convient bien. Contrairement à mon travail, ma personne n’est pas comestible d’un point de vue médiatique. La plupart des gens qui me connaissent ne savent pas quelle est mon activité et pensent que je suis employé dans une usine de pruneaux d’Agen ou toiletteur pour chiens ! ".

M. La Police, particulièrement inspiré par cette nouvelle exposition présentera de nombreux dessins inédits, la suite de la "Parole de Vie", ainsi qu’une série de gouaches sur papier grand format. Il sera accompagné par le non moins énigmatique Martes Bathori qui selon sa très officielle biographie, serait né au siècle dernier dans les Carpathes Transylvaniennes.

A l’adolescence, mû par une curiosité bien naturelle à l’encontre d’une civilisation qu’il a bien du mal à appréhender du haut de ses montagnes, Martes Bathori gagne les Portes de Fer et remonte le Danube dans les cales d’un minéralier jusqu’à Vienne, où il étudie l’entomologie auprès du professeur Otto von Aschenbecher à la faculté des sciences.

Lassé par les querelles intestines qui gangrènent l’institution dont il fait partie, il reprend son périple à contre courant du fleuve jusqu’à sa source, au cœur de la forêt noire et s’y installe quelques temps, se nourrissant de gibier et de diverses cueillettes. Puis Martes Bathori rejoint le Rhin aux contreforts du Drachenfels, séjournant dans diverses ruines haut perchées, pratiquant l’abstinence alimentaire et la méditation. On signale sa présence parmi les reptiles du jardin zoologique de Rotterdam quelques années plus tard, ainsi que dans les bâtiments abandonnés de la ligne maritime Holland-America sur la Wilhelminakade, jusqu’à ce que leur rénovation l’expulse vers la Ville des Lumières, accroché au boggie d’un train de marchandises.

On peut l’apercevoir ramper, parfois, aux alentours de la gare du Nord, dans les bosquets entourant l’église Saint Vincent de Paul, à la tombée de la nuit. "Mister Q. VS Djakarstadt", son premier ouvrage, narre les exploits et turpitudes d’un curieux fonctionnaire aux prises avec une métropole où l’apparence et la chirurgie esthétique sont érigées en art de vivre. Il sort aux éditions du Seuil en janvier 2004. A cette occasion, Martes Bathori a affûté ses crayons de couleur et réalisé une suite de dessins aux dimensions impressionnantes autour de ce roman graphique à l’ambiance expressionniste particulièrement réussie.

 

 

> légende des visuels (de haut en bas) :

Pierre La Police et Martes Bathori
"Un monstre a avalé nos affaires de toilette !"
Cadavre exquis numérique - 2003

Pierre La Police - "Jamais"
Gouache sur papier marouflé sur bois - 70 x 100 cm - 2003

Martes Bathori - "Golgotha"
Crayons de couleur sur papier - 150 x 100 cm - 2003

Pierre La Police - "Ombre chinoise"
Gouache sur papier marouflé sur bois - 70 x 100 cm - 2003

Martes Bathori - "Le départ"
Crayons de couleur sur papier - 150 x 100 cm - 2003

Pierre La Police
Image extraite du court-métrage "La parole de vie" - 2003

 

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